Résumé :
Le téléphone sonne. Une voix étrange vous soumet une énigme. Vous avez 48 heures pour la résoudre. Sinon…
Une femme morte est retrouvée près du grand orgue de la cathédrale de Munich. Un crime pour le moins singulier : on lui a fait ingurgiter deux litres d’encre noire…
Sabine Nemez, jeune commissaire de police, est bien malgré elle mêlée à l’affaire : la victime n’est autre que sa mère, énième victime d’un inconnu qui enlève des femmes, les torture et les achève au bout de 48 heures si l’énigme qu’il a soumise à un proche n’a pas été résolue.
L’enquête est confiée à Maarten S. Sneijder, un expert du BKA, l’Office fédéral de police criminelle. Sabine parviendra-t-elle à convaincre cet homme aussi talentueux qu’irascible qu’un recueil de contes pour enfants sert de modèle au criminel ?
Au même moment, une psychologue viennoise ayant reçu un macabre colis suivi d’un coup de téléphone comprend qu’elle dispose de deux jours pour sauver une vie…
« Un scénario ultra efficace, des personnages fouillés et des rebondissements à foison… »
Sebastian Fitzek
Mon avis :
Un tueur enlève ses victimes et prévient un proche qu’il a 48 heures pour la sauver. Bien entendu la police ne doit pas être mise au courant.
Sabine Nemez, inspectrice de la police judiciaire à Munich va être confrontée malgré elle à ce tueur quand son père va venir la voir, désespéré, pour lui dire qu’il a reçu le terrible coup de fil 48 heures auparavant et qu’il a reçu un encrier.
Elle n’aura pas le temps de se retourner qu’on la prévient qu’une femme a été trouvée dans une église, morte. C’est avec un mauvais pressentiment que Sabine se rend là bas pour découvrir le cadavre de sa mère, étrangement « noyée » avec de l’encre noire…
Sabine veut à tout prix trouver celui a fait ça, comme n’importe qui à sa place voudrait le faire.
Sabine va devoir faire avec sa hiérarchie (qui ne veut pas trop qu’elle s’implique vu que sa mère est une victime), et aussi avec un drôle d’agent du BKA, Marteen S. Sneijder, un profiler doué dans son métier.
L’histoire est intéressante et prenante du début à la fin. le fait d’avoir plusieurs points de vue crée une vraie dynamique et on a l’impression d’être partout à la fois !
L’auteur prend le temps d’approfondir les situations et joue avec ses personnages pour notre plus grand plaisir. Si on sent que l’auteur tient les ficelles, on se prend aussi au jeu de vouloir découvrir la vérité… Une vérité que je n’avais pas entièrement devinée, c’est donc une bonne chose.
Le lecteur peut découvrir par lui-même certaines révélations mais Andreas Gruber réserve des surprises tout au long du livre.
Les idées sont originales, je n’avais encore jamais lu un roman comme celui-là. Si j’ai déjà lu des livres traitant de tueurs en séries, celui-là m’a vraiment plu et je ne m’attendais pas à ce retournement de situation qui a lieu presque à la fin de l’histoire. Un cauchemar éveillé, un thriller implacable. Une vraie réussite.